Podcast HoliWork Episode #3 avec Coco Rainbow Yoga

Coco Rainbow Yoga est professeure de Yoga près de Lisbonne. En plus des cours elle organise des séjours de yoga. C’est là que je l’ai rencontrée, et j’ai beaucoup apprécié sa manière d’enseigner. Quand elle m’a raconté son parcours j’ai tout de suite eu envie de l’inviter à mon podcast (qui était alors encore en gestation). Bonne écoute / lecture !

Écouter l’interview 🎧

https://podcast.ausha.co/holiwork/03-coco-yoga

Lire l’interview👇

Bonjour Coco ! est ce que tu veux bien te présenter à nos auditeurs ? Qui es-tu, Coco ?

J’ai 43 ans, je me sens plutôt 23 dans ma tête. J’ai 3 enfants, j’ai 2 adolescents de 16 ans et une fille et un garçon et un dernier qui a 12 ans. On est une famille qui a beaucoup bougé, une famille nomade. Mais c’est vrai que ça fait 5 ans qu’on a trouvé une base stable au Portugal, un pays qu’on aime beaucoup.

Ce qui m’intéresse dans ton parcours et dans ce que tu fais et dans ce que tu es, c’est cet alignement que tu as trouvé progressivement. Et donc peut-être que tu peux nous raconter ton parcours et comment tu as trouvé ton alignement.

D’abord souvent, quand je raconte mon histoire, on a l’impression que c’est un peu un conte de fées que finalement j’ai réussi à trouver ma carrière, mais ce n’est pas toujours tout rose, il ne faut quand même pas exagérer. Il y a des tas de choses qui sont un peu moins alignées, mais c’est vrai qu’on s’en rapproche.

J’ai commencé à travailler jeune, à 17 ans, comme mannequin en parallèle de mes études.  J’ai étudié le droit puis j’ai fait une une école de commerce à Paris. C’était difficile pour moi de concilier les deux. Mais c’était quelque chose auquel mes parents tenaient beaucoup et je pense qu’ils avaient raison. Ils n’avaient pas envie que je lâche une carrière un peu plus intellectuelle et sûrement plus durable que le métier de mannequin.

J’étais une adolescente super angoissée, vraiment stressée. Je voulais toujours être parfaite partout, et puis faire plaisir à tout le monde, donc moi faire plaisir aux gens avec qui je travaillais, faire plaisir à mes parents. Et puis en même temps, j’avais envie d’être une ado. J’avais aussi envie de faire la fête. Donc c’est vrai que c’était compliqué de tout concilier.

J’ai commencé à faire mes premiers stages en entreprise, en service juridique de grand groupe français. Et puis j’ai intégré un cabinet d’avocats, parce que je me destinais au droit des affaires. Et puis tout de suite, j’ai compris. C’est horrible parce que tu sais, on dit toujours qu’il faut se fier à l’intuition, à sa première impression, et je me souviendrai toujours d’être entrée dans la bibliothèque où étaient tous les juniors du cabinet avocat et j’étais là, Mon Dieu, c’est moi, ça, c’est pas moi du tout ! Et bon, mais comme j’étais assez studieuse et docile d’une certaine façon, je l’ai fait pendant quelques années. Et puis au bout d’un moment, j’ai réalisé que ça n’allait pas.

Alors j’avais rencontré le yoga, déjà. Le yoga faisait partie de ma vie. Comme j’étais très angoissée, j’avais vu un médecin qui était très précurseur en fait parce que plutôt que de me donner une pilule pour tout, il m’a dit, « Écoutez, il faut que vous trouviez votre soupape de décompression ». Et cette soupape, peut-être que ce serait du Tai Chi, ou du yoga. Et je me suis dit, « mais il est tellement farfelu » et pourtant, c’était le médecin le plus classique de la planète! Et puis dans le club de sport où j’étais, il y avait un prof. Et donc j’ai commencé à y aller. Là, j’ai 20 ans, on est en 99. Alors j’ai commencé à aller à ce cours et je me souviens que pour les personnes qui nous écoutent et qui font du yoga, on finit toujours par une posture de relaxation qui est le Chavasana. J’y allais vraiment pour le côté physique et un jour j’ai eu le déclic pendant un chavasana et je me suis dit c’est incroyable, je suis une personne différente quand je le sors. Ça semble un peu illuminé mais j’ai continué à y aller.

A un moment, mon mari a une possibilité de muter à l’étranger en Uruguay et nous sommes partis. J’ai laissé mon métier, le cabinet. Mais j’avais envie de retrouver un endroit où pratiquer le yoga. J’ai trouvé un ashram qui était à 70 km de chez moi, donc il fallait quand même faire l’effort. C’était ma toute première formation. Et puis vraiment, quand je l’ai faite, je n’avais pas du tout l’envie d’enseigner, mais ils nous ont obligé à donner une classe pour valider. Donc j’ai donné cette classe et je me souviens que les élèves qui étaient avec moi m’ont dit, Ah mais j’ai adoré ta classe, j’aime bien le ton de ta voix, j’aime bien ta façon de d’expliquer. Alors ça a été un peu une révélation pour moi. Je me dis que je peux apporter quelque chose alors qu’ils ont ce prof extraordinaire !

Mais j’ai vu que quelque chose se passait et j’ai trouvé qu’il y avait un impact en fait, sur les gens. Et puis j’ai trouvé ça génial en fait, parce que le but d’une vie, on dit souvent que c’est aussi le service, ce qu’on apporte à sa communauté. C’est ça aussi qui nous valorise. Cette sensation de se sentir utile. Et pour la première fois, je me suis sentie utile parce que comme mannequin, on ne peut pas dire que j’avais l’impression de changer le monde ; dans ma bibliothèque, je n’avais pas l’impression de changer le monde non plus. D’ailleurs, c’est difficile dans les professions de trouver une façon de se sentir utile. Mais c’est vrai que déjà voir la différence sur le visage des gens au début d’une classe de yoga à la fin d’une classe de yoga, voir qu’ils ont pris le temps, c’est quand même un truc extraordinaire. Et ça, ça me motive vraiment.

Et donc, qu’est-ce qui se passe après ? Tu restes en Uruguay ?

Je donne des classes là-bas pour pouvoir valider cette formation, je ne fais pas payer les gens, et je commence à enseigner et puis avec le bouche à oreille, ça commence à bien se passer. Bon, finalement, on est quand même très nomade. On quitte l’Uruguay, on part vivre en Argentine donc j’essaie de refaire la même chose là-bas. Quand je viens en vacances en France, pareil, je donne des classes à des amis. Finalement nous partons vivre à Londres. Pour le coup, j’ai un gros choc.Le yoga qui se pratique à Londres n’est pas du tout en adéquation avec ce que j’ai eu l’habitude d’enseigner. Donc je me sens un peu complexée. C’est un yoga plus athlétique, je découvre aussi la musique. Mais je ne suis pas du tout habituée à ça et j’ai un côté un peu élitiste. Je me dis mais attends, c’est pas vraiment du yoga, c’est pas des puristes. Et au bout d’un an à regarder ça un peu de loin, je me dis écoute, arrête d’être idiote, tu vois bien que ça fait du bien aux gens. Et donc finalement je me dis, OK, j’apprends à enseigner en anglais. Je me reforme à ce yoga plus vinyasa, plus sculpt. Un Yoga très joyeux. Mais moi, j’enseigne en espagnol et en français. Et l’anglais, c’était un obstacle. En plus, je me sentais un peu complexée. Mais je me suis lancée.

Et là tu te lances dans tes cours. Pour une nouvelle méthode de yoga et en même temps, tu prends des cours d’anglais aussi, donc là aussi c’est vrai challenge.

Je parlais déjà anglais mais bon tu sais, en France on n’est pas très fort en langue … Mais bon j’avais un niveau très basique, c’est autre chose quand tu travailles dans une autre langue. Je finis par me dire OK, j’adore cette tradition indienne de Hatha yoga très pur et en même temps j’ai découvert ce flow, cette énergie, l’impression d’être en train de danser pendant que tu fais une classe de yoga. Donc pourquoi ne pas faire un mélange ? Donc pour moi c’est un yoga arc-en-ciel avec un peu de danse, un peu de cardio. Et puis évidemment, les postures traditionnelles du yoga.

Il faut quand même dire qu’à Londres, j’étais pas alignée du tout. Moi, je suis quelqu’un un peu campagne, nature et à Londres, j’ai vraiment du mal à m’adapter. J’avais plein d’amis, ça c’était vraiment la partie positive. C’est une ville super dynamique, c’est un peu le New York de l’Europe donc plein de choses que j’ai découvertes là-bas. Mais j’étais triste, c’était une ville qui me rendait triste.

Donc je suis super contente de partir! Bon, c’est à nouveau une aventure pour les enfants, mais le Portugal coche toutes les cases ! C’est à dire que l’on y trouve tout ce qu’on aimait de l’Amérique du Sud avec la nature, l’océan, le côté un peu désorganisé. Et puis c’est quand même l’Europe, c’est un pays sûr. Là,  c’est une culture « ancienne » contrairement à l’Amérique du Sud. Au Portugal, les gens sont assez authentiques et très famille. Leur plan du week-end ce n’est pas d’aller faire du shopping dans un centre commercial, c’est aller à la plage, retrouver la grand-mère. Tu vois, il y a un côté plus simple qui nous plaît vraiment ici, avec lequel nous, en tant que famille, on se reconnaît plus.

Et puis j’ai la chance de rencontrer des gens qui ouvrent un hôtel à Comporta, l’hôtel que tu as connu, et là je me dis, c’est extraordinaire, c’est l’endroit rêvé. C’est très confortable, c’est loin de ce qu’on peut imaginer de l’ashram de yoga, mais il y a un côté hyper authentique et en même temps hyper confort.

Donc j’ouvre l’hôtel avec une première retraite de yoga au début de l’année 2019 et puis tout de suite, j’accroche parce que c’est encore mieux. Tu vois l’expérience que j’avais eue, de cette sensation d’être utile, d’apporter quelque chose, de transmettre une passion, je l’ai, et j’ai la chance de l’avoir pour plusieurs jours avec des élèves. J’ai l’occasion de rencontrer des gens d’univers différents, partager des moments vraiment agréables avec eux, c’est pas comme si on se croisait debout dans un salon !

Tu rencontres des nouvelles personnes, tu connectes avec elle, tu vois qu’il y a un réel bénéfice à ce que t’apportes et qu’elles repartent changées.

Souvent je parle des expériences de yoga que j’organise comme des « yogas Holidays » plutôt que yoga retreat parce qu’on n’est pas non plus à se retirer du monde. On fait partie d’un monde, donc c’est une parenthèse, mais on reste quand même dans l’idée qu’on veut réussir à repartir avec des outils qui vont permettre de retourner dans la vie quotidienne. L’idée n’est pas de vivre en haute montagne comme un ermite. Ce que ce que le yoga moi m’apporte au quotidien, c’est la souplesse. Évidemment la souplesse du corps, ça, c’est la première chose qu’on constate, c’est ce que les gens nous disent souvent, « Ah non, je peux pas faire du yoga, je suis pas souple ». Mais c’est surtout la souplesse d’esprit, c’est d’être capable d’assouplir toutes ces rigidités, les rigidités de la pensée comme « Ah, moi, je suis comme ça et je ne suis pas autrement, je vais à tel endroit et je vais pas ailleurs, j’aime pas cette personne » ; en fait réussir à se changer de perspective, se dire « attends, si je me mettais à la place de cette personne avec qui j’ai un problème en ce moment, comment je verrais les choses ? ». Tu vois de toujours essayer d’avoir cette nouvelle approche mentale. Et puis, cette façon aussi d’arriver à supporter les postures, de rester calme dans la posture. Le corps est mis à rude épreuve parfois, dans certaines postures, l’idée n’est pas de souffrir évidemment, mais de respirer, ne pas laisser le corps se contracter et puis et accepter ce qu’on ne peut pas changer.

Donc la respiration nous aide à stretcher notre corps ET aussi à stretcher aussi notre façon de penser. Donc l’idée c’est de respirer pour à la fois essayer de voir les choses autrement et soulager son corps et son esprit.

La respiration, c’est le plus beau des outils qu’on a. Il y a plein de petites techniques qu’on appelle les pranayamas au yoga, qu’on peut intégrer dans sa vie quotidienne et qui font vraiment la différence. Moi je le dis tout le temps, même à mes enfants, quand je les vois, je dis, « attends, respire, pause-toi ». La respiration alternée une narine puis l’autre, garder l’air avec les poumons pleins pendant 3 secondes et ensuite souffler comme dans une paille. C’est des toutes petites choses. On bloque notre diaphragme et on se tend on se rigidifie et on accumule les tensions

Tu vois, chaque fois ce qui m’interpelle à moi dans ton parcours c’est qu’il fallait que tu changes. Et tu as toujours trouvé le moyen de trouver ton compte, en tout cas de construire quelque chose qui te convenait et qui te plaisait par rapport à ce qui était là. 
C’est intuitif mais ça demande quand même du travail. C’est pas quelque chose qui tombe tout cuit.

Effectivement, ce n’est pas facile. 

C’est en essayant. Et puis j’ai envie de dire, de façon un peu abrupte, avec un coup de pied au cul, parce que parfois tu n’as pas envie, il faut réapprendre. J’arrive à un âge ou par exemple, je continue à me former et ce n’est pas facile. Il faut toujours se réinventer, et cetera. Donc c’est une histoire de discipline quand même. D’essayer de toujours chercher mieux.

Après, évidemment, il y a la chance des rencontres, il y a toujours être ouverte. Par exemple, les gens vous parlent de quelque chose, et il ne s’agit pas de se dire, « Ah non, c’est pas mon secteur, c’est pas mon rayon ». Tu vois au contraire se dire, « attends, c’est intéressant ». Là par exemple, j’organise au mois de décembre, pour la première fois, une retraite de yoga avec un philosophe. Et le thème ça va être la joie, retrouver, la joie en soi et c’est un philosophe français, ça va être ma première retraite francophone, ça aussi c’est un défi et je suis super curieuse de voir comment on va agencer ça. Il y a aussi une psychologue qui vient pour nous donner des méthodes. L’année prochaine, au mois de mars, je vais faire une retraite avec une thérapeute spécialiste des addictions, des traumas, du healing, avec une Anglaise qui est très connue. Alors ça, c’est pas du tout mon rayon par exemple.

Du coup on récapitule : la discipline, l’ouverture d’esprit des rencontres, l’écoute de soi, et surtout la souplesse du corps et de l’esprit ! On va passer à la dernière partie de l’émission, que j’ai appelé les HoliQuestions.


HoliQuestions by Coco Rainbow Yoga

Qu’est-ce qui t’anime dans ton job au quotidien ?

Rencontrer des gens, transmettre. Et puis recevoir leur énergie. J’adore écouter les gens, respirer dans ma classe, ça, c’est quelque chose de magique. J’ai l’impression que les gens, c’est comme si tu posais un téléphone portable sur la base de recharger, tu vois, et j’adore les voir faire ça c’est ton SMR avec toi. C’est ouais, revenir à l’essentiel tu vois ? Ouais, je vais les voir avec. C’est comme si d’un coup tu hop. Tunein voyez, il se reconnectait le corps et l’esprit sont au même endroit, ils sont sur leur petit rectangle. Alors tapis de yoga et ils sont à la maison. Magnifique, voilà

Ta routine du matin pour passer une bonne journée ?

Alors je vais être honnête, la première routine, c’est de ne pas toucher à mon téléphone pendant mes 10 premières minutes. Je te jure que ça me coûte.

Je le laisse, je pars et là je commence grattage de langue ça c’est mon truc, brossage à sec, et je fais un bisou à mon mari après le brossage de langue.

Tous les matins, j’ai un petit calendrier qui s’appelle le Moon Calendar. Et chaque jour il y a un petit texte qui va avec une citation. En général je l’amène à la table du petit déjeuner et je la lis.

Après, comme moi, j’enseigne le yoga, j’ai une classe qui va commencer en général, je monte sur mon tapis et là j’ai 10 20 de routine de réveil.

Ah oui, et tous les matins quand je suis dans mon lit, avant de mettre le pied par terre, je me dis 3 choses pour lesquelles je suis reconnaissante de la journée qui s’annonce et donc ça peut être les choses les plus basiques de la terre. Je suis reconnaissante parce que j’ai un toit sur la tête, parce que mes enfants sont bonne santé, mais ça peut être aussi parce que j’ai ce granola au chocolat extraordinaire qui m’attend.

J’aime beaucoup cette idée de rendre grâce dès le matin. C’est une façon d’ouvrir ma journée et de plutôt que de penser à des choses qui vont m’embêter, c’est commencer avec les choses qui me plaisent et pour lesquelles I am grateful.

Et du coup, le soir aussi ?

je ferme ma journée. En fait, tu sais, j’avais une grand-mère très croyante et elle venait toujours au bord du lit pour prier. Elle fermait la journée, certaine façon. Donc peu importe en quoi on croit, c’est une façon de se sentir connecté à quelque chose de plus grand que soi.

C’est très beau l’idée d’ouvrir et de fermer sa journée ❤️

Quelle est ta devise, ton mantra ?

Alors j’ai plein de mantra mais si je devais en choisir une en anglais, c’est « chose kindness, always ». Toujours choisir la gentillesse et en fait je trouve que dans un monde où on a la chance d’être privilégié comme toi et moi où on fait partie d’un tout petit pourcentage de la population qui n’est pas en train de lutter pour sa survie, pour les choses les plus élémentaires, s’il y a une chose, c’est essayer d’être gentil autour de soi. Alors c’est pas toujours facile, mais c’est sourire, c’est voilà, c’est quelque chose vraiment que j’essaie d’intégrer dans ma journée et avec les gens les plus inconnus à ma vie. C’est extraordinaire de la force du sourire!

Un livre qui t’a aidé dans ta carrière et que tu conseilles à nos auditeurs ?

Il y a un livre qui s’appelle teaching yoga beyond que j’aime beaucoup.C’est enseigner le yoga au-delà des postures. C’est un livre qui m’a aidé, qui m’a apporté une vision pour ma façon d’enseigner le yoga.

Une musique qui te donne la pêche ?

Alors tout ce qui est latino. Moi, tu me mets. Enrique Iglesias, Shakira, tous les derniers trucs, les trucs commerciaux que tu as entendu tout l’été, j’adore !

La dernière. C’est la question de la carte. Alors d’habitude, quand mes invités sont avec moi, j’ai le jeu avec moi mais en fait il se trouve que ce jeu-là, je l’ai acheté parce que c’est toi qui me l’as fait découvrir : The Universe has your back.

When I lean on the face of the Universe Peace become the Real.

Quand je me repose et que je crois en l’univers, en ma destinée, la paix devient réelle, devient présente. Et c’est en fait finalement, c’est un peu ça, c’est un peu le yoga. C’est l’acceptance, l’acceptation que tout est à sa place, qu’il faut avoir confiance. Il faut avoir de la foi et puis les choses finissent par s’aligner, donc elle est pas mal ma carte. 😉

Merci et à bientôt coco ! Merci beaucoup Céline à bientôt !

 

Bonus :

Écouter la minute relaxation offerte par Coco Rainbow Yoga à la fin de l’épisode :

L’hôtel où Coco Rainbow Yoga organise ses séjours : Quinta Da Comporta