Vous cherchez une solution simple et efficace pour passer à l’action sans remettre vos tâches à plus tard ? Dans cet article, je vous donne LA méthode infaillible pour réussir à se motiver et atteindre enfin ses objectifs !

1. Se motiver, comment ça marche ?

La motivation, c’est quoi ?

La motivation désigne l’ensemble des facteurs qui vont vous donner l’impulsion pour passer à l’action. Elle peut avoir différentes origines.

Voici un exemple parlant :

Il est 7h du matin, vous êtes dans votre lit. Vous êtes réveillé.e mais pas encore levé.e. Trois réactions possibles :

👉 Vous n’avez pas d’objectif aujourd’hui, vous restez au lit → Vous n’avez aucune impulsion pour vous lever.
👉Votre réunion commence dans une heure → Vous avez une impulsion pour vous lever, mais sans le sourire.
👉Vous avez soudain trouvé la solution à la question qui vous préoccupait hier → Vous avez une grande impulsion pour vous lever, AVEC le sourire !

Les différentes sources de motivation

L’exemple précédent illustre deux raisons potentielles de se motiver :

🔥 La motivation intrinsèque : l’envie.
Au niveau cérébral, la motivation est générée par le circuit de la récompense. C’est la motivation intrinsèque. Vous passez à l’action parce que vous avez DE l’intérêt à le faire. Cela vous plait, cela vous anime, cela « allume votre feu intérieur ».

🔔 La motivation extérieure : la balance coûts/bénéfices
La seconde source s’appuie sur une démarche volontaire, qui est en lien avec le cortex orbito frontal, le centre de la réflexion, de la conscience et de la volonté. C’est la motivation extérieure. Elle résulte du calcul coût/ bénéfice : vous avez UN intérêt à passer à l’action, qui n’est pas déterminé par un plaisir immédiat (contrairement à la motivation intrinsèque). Cet intérêt peut être positif (on réussit à se motiver dans le but d’obtenir son salaire à la fin du mois par exemple). Mais il cet intérêt peut aussi être négatif (on réussit à se motiver afin d’éviter de payer une contravention, éviter de rentrer tard le soir si l’on ne termine pas son travail assez tôt).

Pourtant, même si l’on a de l’intérêt pour faire quelque chose (motivation intrinsèque), ou un intérêt à passer à l’action (motivation extérieure), ce n’est pas pour autant que l’on passe toujours à l’action.

2. Pourquoi ne réussit-on pas toujours à se motiver ?

Quand on ne parvient pas à passer à l’action et que l’on remet ses tâches à plus tard, on parle de procrastination. Mais d’où vient cette tendance à mettre un mouchoir sur ce que l’on a à faire ?

La procrastination : un mauvais calcul coûts/bénéfices

Quelle est la raison de cette procrastination ? La procrastination vient du manque de motivation. Car notre cerveau est un fin calculateur. Il est programmé pour faire le moins d’efforts possible. Il passe donc son temps à évaluer les coûts et les bénéfices de nos actions.

En effet, face à une action à réaliser, votre cerveau met automatiquement dans la balance d’un côté les efforts (= les coûts) dont vous devrez faire preuve (le temps, l’argent, l’effort l’énergie que cela demande), et de l’autre tous les bénéfices que cela va vous apporter (les gains, les récompenses, le plaisir que vous imaginez en tirer). Tant que les coûts sont inférieurs aux bénéfices escomptés, vous restez motivé et vous poursuivez votre tâche, aussi pénible soit-elle.

Malheureusement, notre cerveau est malin et se montre capable de distinguer les bénéfices immédiats et les bénéfices futurs. Et notre cerveau, il préfère toujours le gain immédiat. Dès lors, comment l’amener à considérer qu’un passage à l’action immédiat vous sera plus profitable ?

Entraîner son cerveau à se motiver en préférant un bénéfice futur

Une étude de Stanford a montré combien trouver la force de résister à la tentation du bénéfice immédiat peut se révéler extrêmement productif.

Entre 1968 et 1974, 550 enfants d’une école passent le test de Walter Mischel, professeur de psychologie à Stanford (Californie).

C’est l’une des expériences de sciences sociales les plus connues. Un enfant de maternelle est assis sur une chaise, seul dans une pièce, face à une table sur laquelle trône un marshmallow. On lui donne une consigne : s’il le souhaite, il peut avaler la guimauve sur-le-champ, mais s’il résiste à la tentation et attend le retour du chercheur, promis, il aura le droit à un second bonbon en plus de celui qu’il n’aura pas encore dégusté.

Parmi les enfants, un tiers d’entre eux réussit à patienter.

L’équipe universitaire, qui a suivi les participants sur trois décennies, a constaté que devenus adultes, ceux qui ont su résister à l’appel de la sucrerie persévèrent davantage dans leurs objectifs à long terme, les atteignent le plus souvent, poursuivent des études plus longues, s’adonnent moins aux drogues dures et ont une corpulence plus faible. lls entretiennent aussi avec « plus d’aisance des liens étroits avec les autres ». Ils ont aussi plus confiance en eux.

« J’ai acquis la conviction qu’exercer son self-control, et plus spécifiquement différer une gratification immédiate au profit de bénéfices futurs, est une compétence qui s’apprend », écrit en 2015 Walter Mischel dans Le Test du marshmallow (éd. Lattès).

La question qui nous intéresse aujourd’hui est donc de savoir comment activer sa motivation face à une gratification immédiate ?

3.   La méthode pour réussir à se motiver dans n’importe quelle situation

 

Pour passer à l’action tout de suite, vous devez donc anticiper les conséquences que pourrait générer le fait de procrastiner. Cela signifie que pour chaque action, vous devez  prendre conscience du fait que les coûts liés à l’acte de céder aux distractions immédiates sont supérieurs aux bénéfices que ces distractions vous offriraient.

Par exemple, lors d’un déjeuner avec un.e ami.e un vendredi midi, vous ressentez l’envie de traîner un peu car vous passez un très bon moment (gratification immédiate). Pourtant, vous savez que vous avez du travail à terminer, mais vous n’avez aucune motivation pour mettre fin à ce rendez-vous amical, qui vous apporte bien plus de plaisir. La solution ? Pensez aux conséquences si vous procrastinez : vous ne pourrez peut-être pas partir en week-end à l’heure prévue (bénéfice futur), vous rentrerez au milieu des bouchons ce soir, ou pire, vous serez préoccupé.e tout le week-end de n’avoir pas terminé ce que vous aviez à faire, alors que vous pourriez profiter de vos proches (bénéfice futur) ! Un lot de désagréments que vous pouvez éviter si vous passez à l’action en vous mettant au travail tout de suite !

Le fait de réussir à se motiver repose donc sur votre prise de conscience de tous les bénéfices, immédiats et lointains, qui pourraient découler de votre passage à l’action. Mais attention, plus votre intérêt est lointain, plus votre stratégie de passage à l’action doit être bien construite !


Mon bonus coaching :

Pour développer votre motivation, je vous propose donc ce petit exercice, en mode Kaizen :

  1. Listez toutes les choses que vous devez faire cette semaine ;
  2. À côté de chaque tâche, notez le bénéfice que cela va vous apporter, et s’il est court ou long terme et son niveau d’importance et d’enjeu.
  3. Construisez un plan d’action qui vous motivera à tout accomplir et vous permettra de ne plus rien remettre à demain !
  4. A la fin de la semaine, faites le point. Célébrez les taches que vous avez accomplies. Interrogez-vous sur les raisons qui expliquent que certaines ne l’ont pas été (le temps ? un frein non identifié avant? …)

Envie de retrouver sens, plaisir et épanouissement dans votre vie professionnelle ?

Suivez-moi sur les réseaux sociaux pour bénéficier de conseils et astuces de coach qui boosteront votre réussite !

InstagramFacebookLinkedIn